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Évolutions RH 2026 : ce qui va changer pour les entreprises et les salariés

  • Photo du rédacteur: Mathieu Storme
    Mathieu Storme
  • il y a 6 jours
  • 2 min de lecture

Les évolutions RH 2026 viennent renforcer et clarifier plusieurs dispositifs majeurs du droit du travail. Elles concernent l’entretien professionnel, les ruptures de CDD, la réglementation des arrêts maladie et les modalités de la rupture conventionnelle.


Dans le cadre de l’émission “Vos Experts” sur Réunion La 1ère, nous avons décrypté ces changements afin d’aider les employeurs et les salariés à y voir plus clair.

Voici une synthèse structurée pour anticiper 2026 en toute sérénité.




1. L’entretien professionnel : une obligation qui se renforce



L’entretien professionnel, obligatoire tous les deux ans, va prendre une place plus opérationnelle dans la gestion des compétences.


Les évolutions portent sur :


  • un cadrage plus précis des thèmes à aborder,

  • une obligation renforcée d’informer le salarié sur ses droits (CPF, VAE, formations, mobilité),

  • une formalisation plus stricte de l’entretien bilan des six ans,

  • une traçabilité accrue des actions de développement.



L’objectif : transformer l’entretien professionnel en véritable outil d’évolution, et non en simple rendez-vous administratif.




2. Rupture d’un CDD : rappel essentiel des motifs autorisés



Le projet de loi ne modifie pas le fonctionnement du CDD, mais rappelle les seuls motifs légaux permettant une rupture anticipée. Ce rappel vise à sécuriser les pratiques et à éviter les ruptures irrégulières.


Un CDD ne peut être rompu avant son terme que dans les cas suivants :


  • accord des deux parties,

  • faute grave,

  • force majeure,

  • inaptitude constatée par le médecin du travail,

  • embauche du salarié en CDI (avec justificatif).



Ces règles restent inchangées, mais leur rappel officiel souligne l’importance d’un usage conforme au droit.




3. Arrêts maladie : trois limites désormais clairement définies



C’est l’une des évolutions les plus concrètes du projet de loi.

Les arrêts maladie seront désormais encadrés par trois plafonds précis, afin de rendre les situations plus lisibles pour les salariés et les employeurs.


Les nouvelles règles :



1. Durée de l’arrêt initial : 30 jours maximum



Le premier arrêt délivré par un médecin ne pourra excéder 30 jours.



2. Durée maximale d’un renouvellement : 60 jours



Chaque renouvellement pourra être accordé pour une durée allant jusqu’à 60 jours.



3. Durée totale maximale : 360 jours



Un arrêt maladie ne pourra excéder 360 jours cumulés.

Au-delà, une réévaluation médicale obligatoire déterminera la suite du parcours (reprise, aménagement, orientation).


Ces limites visent à harmoniser les pratiques, sécuriser le suivi des arrêts longs et faciliter la gestion des retours à l’emploi.




4. Rupture conventionnelle : contribution employeur portée à 40 %



La rupture conventionnelle reste possible, mais son coût pour l’employeur évolue.


À partir de 2026, la contribution patronale appliquée à l’indemnité de rupture conventionnelle sera de :


  • 40 %, contre 30 % actuellement.



Cette contribution est exclusivement à la charge de l’employeur et s’applique à chaque rupture conventionnelle.


Les entreprises devront désormais intégrer cette hausse dans leur budget prévisionnel et leurs arbitrages RH.




Conclusion : des évolutions à anticiper dès maintenant



Ces nouvelles dispositions auront un impact direct sur la gestion des contrats, la prévention des risques, la mobilité interne et le pilotage des ressources humaines.

Pour les employeurs, il sera indispensable d’adapter les processus internes et de renforcer l’accompagnement managérial.


Pour les salariés, ces évolutions apportent davantage de lisibilité et d’encadrement tout au long du parcours professionnel.




Il s'agit de l'oiseau, le dodo, emblème de l'île de la Réunion qui étudie les nouveaux textes pour les évolutions RH de 2026


 
 
 

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