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Revenir travailler dans sa région : un projet de vie confronté à la réalité du marché 🌍

  • Photo du rédacteur: Mathieu Storme
    Mathieu Storme
  • 16 avr.
  • 4 min de lecture

Revenir vivre et travailler dans sa région d’origine, c’est souvent plus qu’une envie professionnelle. C’est un projet de vie ✨. Pour beaucoup, c’est une aspiration née d’un besoin de reconnexion, d’un changement de rythme, ou d’un désir de se rapprocher de ses proches. Dans tous les cas, c’est une démarche portée par du sens, de l’émotion et de l’attente 💬.


Mais ce retour n’est pas toujours simple à concrétiser. Chez Storme RH, nous accompagnons chaque année des candidats désireux de retrouver leur territoire d’origine – que ce soit dans les DOM, en zone rurale ou dans des régions éloignées des grands pôles économiques – et nous constatons régulièrement le même décalage : une forte motivation personnelle, face à une réalité professionnelle parfois déroutante ⚖️. Pénurie d’opportunités, inadéquation des compétences, écart de rémunération… Le retour ne se décrète pas, il se prépare.




Entre projet personnel et contraintes du marché local 🎯



Les raisons d’un retour sont rarement uniquement professionnelles. Il s’agit souvent d’un projet familial, affectif ou culturel 🤝. Pour certains, le retour “chez soi” a une valeur symbolique forte : retrouver un ancrage, contribuer à un territoire qu’on connaît, offrir un nouveau cadre de vie à sa famille 🏡.


Mais cette aspiration se confronte à un écosystème économique souvent plus restreint. En dehors des grandes agglomérations, les structures sont plus petites, les fonctions stratégiques moins nombreuses, les niveaux de responsabilité plus resserrés 🏢. Là où un cadre peut gérer une équipe de grande ampleur dans une grande ville, il se retrouve face à des organisations locales où les périmètres de poste sont plus transverses ou mutualisés.


Ce décalage peut être déstabilisant pour un candidat qui pensait que son profil serait facilement identifiable localement. Il ne s’agit pas d’un manque de compétence, mais d’un ajustement entre offre et demande, souvent très spécifique selon les territoires.




Des parcours riches, mais parfois difficiles à relocaliser 📉



Lorsqu’un candidat nous explique son projet de retour, la première question que nous posons est souvent : “Qu’êtes-vous prêt à adapter dans votre parcours ou vos attentes ?” 🤔 Car même avec une belle trajectoire, le poste équivalent n’existe pas toujours localement. Ou s’il existe, il est rare et déjà pourvu.


Certains profils cumulent les contraintes : métier peu représenté dans la région, niveau d’expérience élevé, rémunération difficilement transposable, ou encore réseaux professionnels à reconstruire 🧭. D’autres imaginent pouvoir retrouver rapidement une fonction comparable à celle qu’ils occupaient en grande ville, sans anticiper les réajustements nécessaires.


Nous avons accompagné plusieurs candidats confrontés à cette situation. Pour chacun, il a fallu redéfinir les priorités, élargir le spectre des secteurs, valoriser la capacité d’adaptation, et parfois accepter une transition progressive. Le retour s’est concrétisé, mais rarement de façon immédiate ⏳.




Trois profils, trois postures face au retour 💼



Parmi les candidats que nous rencontrons, trois profils-types reviennent fréquemment :


  • Le spécialiste pointu, dont les compétences sont très recherchées en zone urbaine dense, mais peu identifiables dans des territoires à tissu économique différent. Son retour implique souvent une diversification ou une montée en transversalité 🔧

  • Le cadre expérimenté, qui vise un poste équivalent à celui occupé en grande structure. Il doit souvent revoir ses exigences salariales ou accepter un repositionnement temporaire ⛔

  • Le candidat adaptable, qui a anticipé le décalage et construit un projet ouvert : plusieurs secteurs envisagés, attentes réalistes, et volonté de s’ancrer localement avant tout ✅



Ce dernier profil est souvent celui qui réussit le plus vite à (re)trouver sa place. Car au-delà du CV, c’est la posture et la cohérence du projet qui facilitent la rencontre avec les besoins réels du territoire 🔄




Adapter sa posture pour maximiser ses chances 🔑



Revenir travailler dans sa région, ce n’est pas faire un pas en arrière. C’est reconfigurer ses repères pour mieux les ancrer dans un territoire 🚀. Il s’agit de redéfinir ses priorités : sens, équilibre de vie, lien social, contribution locale 🧘


Pour construire un retour durable, plusieurs leviers sont essentiels :


  • Clarifier son projet personnel : qu’est-ce qui compte le plus aujourd’hui ? L’intitulé du poste, le cadre de vie, l’impact ?

  • Observer le tissu économique local : secteurs porteurs, types d’entreprises, dynamiques de recrutement 📊

  • Soigner sa posture : montrer de la souplesse, de l’engagement, une vraie volonté de contribuer localement 💬

  • S’entourer : un cabinet peut jouer un rôle clé dans l’analyse du marché, l’ajustement du discours et la construction d’une trajectoire 🗝️



Ce n’est pas l’opportunité “parfaite” qui fait la réussite d’un retour, mais l’alignement entre le projet du candidat et les réalités du territoire 🌱




Le rôle du cabinet : lucidité, accompagnement et passerelles 🤝



Chez Storme RH, nous ne promettons pas un retour facile. Mais nous aidons à le rendre possible 🌉. Notre rôle, c’est d’apporter une lecture lucide du marché local, tout en créant des ponts entre des parcours riches et des besoins souvent mal exprimés.


Nous travaillons en proximité avec les entreprises locales, parfois méfiantes à l’égard de profils “venus d’ailleurs” ou perçus comme surqualifiés. À nous de valoriser les compétences transférables, la connaissance du territoire, et l’engagement des candidats à long terme 🔍


Notre accompagnement repose sur l’écoute, l’ajustement et la projection. Pas de solution toute faite, mais une capacité à transformer un projet personnel en trajectoire professionnelle viable 🧭



Un candidat avec un sac à dos tourné vers un 1 paysage démontrant sa recherche d'emploi sur sa région d'origine

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